Le Comédien Métamorphosé

de Stefan Zweig

Collectif La Onzième 

Jeu : Simon Jouannot, Alizé Lombardo, Sven Narbonne,

Thibaud Vincent

Violon : Pierre-Marie Bommier

Lumière : Georges-Antoine Labaye

Scénographie et Photographies : Aurélia Gonthier

Mise en scène : Thibaud Vincent

 

Esquisse - Image de synthèse
Esquisse - Image de synthèse
Réalisation - Photo au plateau
Réalisation - Photo au plateau

Note à la scénographie

Dans ces espaces, Stefan Zweig met en exergue l'égo fluctuant de l'être humain, qui touche toute personne voulant briller. Tantôt l'Homme devient imposant et fort, tantôt il reste un individu simple ; "fou" ou bien "bâtard" si l'on reprend les termes de Zweig.
C'est dans cette dynamique que l'espace scénique se dessine.

La comtesse, le prince et le chevalier se complaisent dans un intérieur soigné, marque d'une légitimité acquise par héritage. Mon choix d'installer des éléments de mobilier type baroque rococo  est donc en respect avec cet univers indiqué dans le texte. Seulement j'ai travaillé sur l'opposition à cette démonstration de richesse en installant ces éléments dans un environnement austère.

"Peindre" par petites touches de richesses un espace brut, sans finition, proche d'un atelier ou d'un garage : une mise en scène du précieux.

La comtesse demeurant dans l'apparat annonce : "Que la vie est plus riche que le jeux du théâtre"...

 

La sélection de ces couleurs, de ces formes et ces matières illustrent également, de manière plus imagée, la vision du Comédien qui exprime la richesse comme quelque chose venant de l'intérieure : "Vouloir briller, sortir de l'anonymat". Par exemple les dorures peuvent montrer la brillance du pouvoir, celui d'une institution ou celui de l'esprit.